Organes: Leucémies aiguës - Spécialités: Chimiothérapie,Pédiatrie

Étude SCTped FORUM 2012 : étude de phase 2/3 randomisée comparant le conditionnement standard (irradiation corporelle totale (TBI) et étoposide) à un conditionnement sans irradiation (association de fludarabine, thiotépa, busulfan ou fludarabine, thiotépa et treosulfan) chez des patients ayant une leucémie lymphoblastique aiguë après une greffe allogénique de cellules souches. Les enfants et les adolescents ayant une leucémie lymphoblastique aiguë à haut risque ou récurrente ont un mauvais pronostic. Il est nécessaire de trouver des nouveaux traitements pour atteindre une rémission de leur leucémie. Chez les enfants, le traitement par radiothérapie du corps entier (TBI), réalisée après la greffe de cellules souches hématopoïétiques, présente des risques de complications à long terme comme des tumeurs malignes secondaires, des retards de croissance et une infertilité. Par conséquent, il y a un besoin de déterminer si la radiothérapie TBI peut être remplacée par des combinaisons de différentes chimiothérapies moins toxiques. L’objectif de cette étude est de comparer le conditionnement standard (TBI + étoposide) à un conditionnement sans irradiation (association de fludarabine, thiotépa, busulfan ou fludarabine, thiotépa et treosulfan) chez des patients ayant une leucémie lymphoblastique aiguë après une greffe allogénique de cellules souches. L’étude est divisée en deux parties selon la disponibilité d’un donneur approprié pour la greffe de cellules souches hématopoïétiques. Dans la première partie de l’étude, les patients de plus de 4 ans pouvant avoir une greffe de cellules souches hématopoïétiques avec donneur compatible seront répartis de façon aléatoire en deux groupes après la greffe : Les patients du premier groupe recevront une irradiation corporelle totale (TBI) de 12 Gy en 6 fractions pendant 3 jours plus de l’étoposide un jour (régime de conditionnement standard). Les patients du deuxième recevront un conditionnement sans irradiation par de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du busulfan par voie intraveineuse pendant 4 jours ou de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du treosulfan pendant 3 jours selon le pays de l’étude. Dans la deuxième partie de l’étude les patients avec un donneur non compatible pour les antigènes des leucocytes humains (HLA) seront classés en fonction de la source des cellules souches du donneur : du sang du cordon ombilical, de la greffe haplo-identique ou des cellules souches de la moelle osseuse ou du sang périphérique. Dans cette deuxième partie, les patients recevront un conditionnement sans irradiation par de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du busulfan par voie intraveineuse pendant 4 jours ou de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du treosulfan pendant 3 jours selon le pays de l’étude. Tous les patients de l’étude ayant moins de 4 ans recevront un conditionnement sans irradiation par de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du busulfan par voie intraveineuse pendant 4 jours ou de la fludarabine pendant 5 jours plus du thiotépa pendant un jour plus du treosulfan pendant 3 jours selon le pays de l’étude. Les patients seront suivis pendant 10 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Amgen MAJ Il y a 4 ans

Étude 20120215 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du blinatumomab comme thérapie de consolidation à une chimiothérapie de consolidation conventionnelle chez des enfants ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur B à haut risque de première rechute. La leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur des lymphocytes B est une maladie agressive, traité par des chimiothérapies combinées qui présentent une toxicité importante. Pour les patients qui rechutent ou qui sont résistants aux traitements il n’y a pas de nouvelles options de traitement. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du blinatumomab comme thérapie de consolidation versus une chimiothérapie de consolidation conventionnelle chez des patients pédiatriques ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur des lymphocytes B à haut risque de première rechute. Les patients seront répartis en deux groupes A et B. Lors de la phase initiale de l’étude, les patients du premier groupe recevront une cure de blinatumomab en perfusion continue. Cette cure durera 4 semaines de traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une cure de la chimiothérapie standard de consolidation. Lors de la deuxième phase de l’étude (phase adaptative), les patients du deuxième groupe recevront 3 cures de blinatumomab en perfusion continue. Chaque cure durera 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront trois cures de la chimiothérapie standard de consolidation. Après avoir complété le traitement de consolidation, les patients en aplasie auront une greffe de cellules souches périphériques. Les patients greffés seront suivis pendant 36 mois après la greffe.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 5 ans

Étude JCAR017-BCM-004 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs comme les leucémies et les lymphomes. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules blastiques (blastes), qui sont des cellules sanguines immatures. Dans le cas de la leucémie, il y a une surproduction de cellules blastiques. Ces cellules blastiques se développent anormalement et ne deviennent pas des cellules sanguines matures. Avec le temps, elles prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. Il existe de nombreux types différents de leucémies classés selon le type de cellule souche du sang à partir duquel elles se développent (des lymphoblastes de type B dans le cas de la leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B) et en fonction de la rapidité à laquelle la maladie se développe et évolue. La leucémie aiguë débute de manière soudaine et se développe en quelques jours ou quelques semaines. Dans le cas du lymphome non hodgkinien à cellules B, il y a une erreur au niveau de la fabrication des lymphocytes. Ils peuvent proliférer en se divisant trop vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux. Les lymphomes non hodgkiniens ne forment pas une maladie unique, mais plutôt un groupe de nombreuses maladies étroitement liées, qui affectent le système lymphatique. Les lymphomes non hodgkiniens sont divisés en 2 sous-types principaux, dont les lymphomes à cellules B qui se développent à partir de lymphocytes B anormaux. Il n’existe pas de traitement standard de la 1ère rechute du myélome multiple. La décision thérapeutique dépend de l’âge, des traitements antérieurs, de l’état général et des comorbidités. Les « cellules CAR T » comme le lisocabtagene maraleucel est un traitement d’immunothérapie fabriqué à partir des lymphocytes T du patient. Les lymphocytes T sont extraits à partir du sang, modifiés pour être capable de reconnaître les cellules cancéreuses, puis activés et réintroduits dans le sang du patient, pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses. Cette thérapie est utilisée chez des patients ayant une leucémie ou un lymphome non hodgkinien à un stade avancé après une chimiothérapie. Cette phase de chimiothérapie, appelée « lymphodéplétion » est destinée à créer un environnement favorable aux cellules CAR T, leur permettant de mieux se développer dans le corps du patient. Elle comprend de la fludarabine qui est un antimétabolite utilisé pour traiter la leucémie lymphocytaire chronique, y compris celle qui n’a pas répondu ou qui est réapparue après un traitement standard et du cyclophosphamide qui empêche la cellule cancéreuse de se diviser. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à 1 dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2ème étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 3 cohortes selon leur type de cancer. Les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à la dose recommandée établie lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. A chaque étape, les patients recevront un traitement d’attente comprenant 1 seule cure d’un traitement anticancéreux commercialisé, associé à des soins de soutien. Les patients sont revus au régulièrement pendant 56e jours suivant l’administration du lisocabtagene maraleucel, puis tous les mois et tous les 3 mois pendant 2 ans, jusqu’à 15 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude JCAR017-BCM-004 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs comme les leucémies et les lymphomes. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules blastiques (blastes), qui sont des cellules sanguines immatures. Dans le cas de la leucémie, il y a une surproduction de cellules blastiques. Ces cellules blastiques se développent anormalement et ne deviennent pas des cellules sanguines matures. Avec le temps, elles prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. Il existe de nombreux types différents de leucémies classés selon le type de cellule souche du sang à partir duquel elles se développent (des lymphoblastes de type B dans le cas de la leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B) et en fonction de la rapidité à laquelle la maladie se développe et évolue. La leucémie aiguë débute de manière soudaine et se développe en quelques jours ou quelques semaines. Dans le cas du lymphome non hodgkinien à cellules B, il y a une erreur au niveau de la fabrication des lymphocytes. Ils peuvent proliférer en se divisant trop vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux. Les lymphomes non hodgkiniens ne forment pas une maladie unique, mais plutôt un groupe de nombreuses maladies étroitement liées, qui affectent le système lymphatique. Les lymphomes non hodgkiniens sont divisés en 2 sous-types principaux, dont les lymphomes à cellules B qui se développent à partir de lymphocytes B anormaux. Il n’existe pas de traitement standard de la 1ère rechute du myélome multiple. La décision thérapeutique dépend de l’âge, des traitements antérieurs, de l’état général et des comorbidités. Les « cellules CAR T » comme le lisocabtagene maraleucel est un traitement d’immunothérapie fabriqué à partir des lymphocytes T du patient. Les lymphocytes T sont extraits à partir du sang, modifiés pour être capable de reconnaître les cellules cancéreuses, puis activés et réintroduits dans le sang du patient, pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses. Cette thérapie est utilisée chez des patients ayant une leucémie ou un lymphome non hodgkinien à un stade avancé après une chimiothérapie. Cette phase de chimiothérapie, appelée « lymphodéplétion » est destinée à créer un environnement favorable aux cellules CAR T, leur permettant de mieux se développer dans le corps du patient. Elle comprend de la fludarabine qui est un antimétabolite utilisé pour traiter la leucémie lymphocytaire chronique, y compris celle qui n’a pas répondu ou qui est réapparue après un traitement standard et du cyclophosphamide qui empêche la cellule cancéreuse de se diviser. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à 1 dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2ème étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 3 cohortes selon leur type de cancer. Les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à la dose recommandée établie lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. A chaque étape, les patients recevront un traitement d’attente comprenant 1 seule cure d’un traitement anticancéreux commercialisé, associé à des soins de soutien. Les patients sont revus au régulièrement pendant 56e jours suivant l’administration du lisocabtagene maraleucel, puis tous les mois et tous les 3 mois pendant 2 ans, jusqu’à 15 ans après le début de l’étude.

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Onyx Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude CFZ008 – étude de phase 1b non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée et à évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du carfilzomib en association à une chimiothérapie d’induction chez des patients ayant une leucémie lymphoblastique aiguë récurrente ou réfractaire. La leucémie lymphoblastique aiguë est un cancer du sang et de la moelle osseuse qui apparaît à la suite de modifications de l’ADN d’une cellule souche de la moelle osseuse en croissance qui donnera lieu aux cellules sanguines. La cellule endommagée se transformera en une cellule leucémique qui va se multiplier, entraînant une accumulation des cellules qu’on appelle blastes leucémiques. Cette maladie évolue rapidement en l’absence de traitement. Le traitement de la leucémie lymphoblastique aiguë réfractaire ou récurrente comporte habituellement une chimiothérapie d’induction suivie d’une chimiothérapie de consolidation puis d’entretien ou d’autres thérapies plus agressives comme une greffe ou une radiothérapie en cas de métastase. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du carfilzomib en association à une chimiothérapie d’induction chez des patients ayant une leucémie lymphoblastique aiguë récurrente ou réfractaire. Les patients sont répartis en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du carfilzomib en association avec une chimiothérapie d’induction R3 (dexaméthasone, mitoxantrone, PEG asparaginase et vincristine) pendant une cure de 4 semaines. Les patients recevront du carfilzomib en monothérapie pendant une semaine avant la cure de chimiothérapie d’induction. Les patients du deuxième groupe recevront du carfilzomib en association avec une chimiothérapie d’induction VXLD (vincristine, dexaméthasone, PEG asparaginase et daunorubicine) pendant une cure de 4 semaines. Si à la fin de la cure de chimiothérapie d’induction les patients sont en maladie stable ou s’ils ont atteint une meilleure réponse, ils pourront recevoir une chimiothérapie de consolidation BFM modifiée (Berlin Frankfurt Münster) (6-mercaptopurine, cyclophosphamide, cytarabine, PEG asparaginase, vincristine) pendant 4 semaines. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

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Étude CALL-FB 01 : étude de cohorte multicentrique chez des enfants et des adolescents ayant une leucémie aiguë lymphoblastique. Les leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant et de l’adolescent sont maintenant des maladies curables chez 80% des patients. Néanmoins, les traitements disponibles sont lourds, prolongés et insuffisantes pour les formes de haut risque. La leucémie aiguë lymphoblastique est une maladie extrêmement hétérogène en termes de réponse au traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’efficacité de l’asparaginase PEGylée EZ-2285 est ou non supérieure à celle de la L-Asparaginase conventionnelle dans les leucémies aiguës lymphoblastiques B de risque standard et de haut risque et dans les leucémies aiguës lymphoblastiques T de risque standard. Les patients ayant une leucémie aiguë lymphoblastique de la ligne B et T seront considérés séparément et classifiés selon le pronostic de la maladie. Les patients de la ligne B seront classifiés en 4 groupes : - Très faible risque (B1). - Risque standard (B2). - Haut risque (B3). - Très haut risque (B4). Les patients de la ligne T seront classifiés en deux groupes : - Risque standard (T1). - Haut/très haut risque (T2). Les patients des groupes B2, B3 et T1 seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront l’asparaginase PEGylée EZ-228. Les patients du 2ème groupe recevront la L-asparaginase conventionnelle. Les patients seront suivis par des analyses biologiques et génétiques des cellules leucémiques et la détection de la maladie résiduelle. Les patients seront suivis pendant 5 ans pour évaluer la survie sans événements.

Essai ouvert aux inclusions